GUILLOU Arnaud

Instrument : Baryton
Saison :

26e saison dans le programme de printemps de la Philharmonie

Après trois ans d'une formation riche d'enseignement et de rencontres fécondes au sein du Conservatoire National Supérieur de Musique et de danse de Paris (CNSMDP), Arnaud Guillou obtient le Diplôme de Formation Supérieure en 2006.

Au cours de différentes master classes, il reçoit les conseils d'Howard Crook, Maarten Königsbeger, Noëlle Barker, Jeannine Reiss, Martin Isepp, Yvonne Minton ou bien encore Hartmut Höll.

Passionné par la scène, Arnaud est réputé tant pour ses qualités vocales que pour son jeu d'acteur. Il aborde avec plaisir l'écriture enlevée et énergique de Donizetti avec Dulcamara dans l'Elixir d'Amour, et la truculence d'un Offenbach avec Jupiter d'Orphée aux Enfers. Avec la compagnie opera.3 dirigée par Jeanne Roth, les rôles de Pandolphe et de Dandini lui permettent de s'épanouir dans une atmosphère de troupe, dans laquelle la notion d' « œuvre en commun » est prépondérante.

Ses qualités relationnelles et sa réputation professionnelle amènent L'Opera Studio de Genève à lui confier le rôle tire lors de la création de l'opéra Maître Zacharius, de Jean-Marie Curti, « Arnaud Guillou incarnait un poignant Maître Zacharius » (Le messager 23/10/08). En 2007, sa participation à un opéra en portugais de Teixeira l'amène à chanter à la fondation Gulbenkian (Lisbonne) et à la salle Gaveau (Paris).

Passionné de musique de chambre qu'il étudie avec Anne Grappotte puis Anne Le Bozec au CNSMDP, il aborde le récital de mélodies (Duparc, Ravel, Poulenc, Berlioz...) ou de lieder (Brahms, Mahler, Schumann, Wolf...). Rencontrée au CNSMDP, il collabore fréquemment avec Eléonore Sandron avec laquelle il donne le récital «Errances». Il est régulièrement invité par François-Xavier Roth pour chanter avec l'excellent orchestre « Les Siècles » avec lequel il prend à chaque fois un plaisir renouvelé.

Pour la saison 2009, Arnaud sera Rigoletto pour « opéra en plein air », dirigé par Mélanie Thiébaut et mis en scène par Francis Perrin.